Les dirigeants des plus grands groupes français ont encore engrangé de belles sommes l’an dernier. Voici notre classement des salaires des patrons du SBF 120, mis à jour régulièrement.
La crise ? Pas pour le CAC 40 ! Si les entreprises se montrent chiches d’augmentations de salaires, nombre de grands patrons ont vu, eux, leur fiche paie grimper en flèche l’an dernier. Le record revient, pour le moment, à Jean-François Dubos, le patron de Vivendi, qui a vu bondir ses émoluments de 82%, à 4 millions d’euros. Ceux de Thierry Breton, à la tête d’Atos, se sont envolés de 74,5%, à 4,9 millions d’euros, comme le montre notre classement des salaires des grands patrons ci-dessous.
Pour réaliser ce palmarès, nous suivons les publications des documents de références des 120 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris et épluchons les rémunérations de leurs dirigeants. Pour cela, nous prenons en compte le salaire fixe, le variable, les extras (jetons de présence, avantages en nature, voire certaines rémunérations complémentaires comme des primes exceptionnelles). Ce à quoi nous additionnons les stock-options et actions gratuites attribuées au titre de l’année 2013 (ou de l’exercice 2012-2013 pour les firmes publiant leurs comptes de manière décalée).
Le P-DG le mieux payé, parmi les 98 que nous avons recensé jusqu’à présent, est Christopher Viehbacher, à la tête du groupe pharmaceutique Sanofi, avec 8,6 millions d’euros (+15,6% sur un an), dont plus de la moitié en actions et stock-options. L’équivalent de… 500 années de Smic ! Il devance de peu Jean-Paul Agon, le P-DG de L’Oréal et ses 8,5 millions d’euros (+8,9%). Bernard Arnault, le boss du géant du luxe LVMH, a récolté de son côté un peu plus de 8 millions et complète le podium (-16,1%).
Les patrons d’entreprises où l’Etat est actionnaire majoritaire ont du faire de grosses concessions : depuis l’an dernier, leur rémunération ne doit en effet pas dépasser 450.000 euros. D’où la chute de 65% de la paie d’Henri Proglio (EDF) et de 54% de celle de Luc Oursel (Areva). En revanche, dans les entreprises où l’Etat est seulement actionnaire minoritaire, on est encore loin de ce seuil imposé aux patrons du secteur public. Carlos Ghosn, aux commandes de Renault, par exemple, a certes vu sa rémunération glisser de plus de 20%, mais celle-ci s’affiche tout de même à 2,7 millions d’euros. Et encore, ce montant ne prend pas en compte les émoluments versés par le japonais Nissan, dont il est aussi le patron. En 2012, la firme nippone l’avait gratifié de près de 9 millions d’euros. Pas mal pour un secteur à la peine…
Pour en savoir plus , nous vous encourageons à suivre le lien suivant sur : http://www.capital.fr/carriere-management/special-salaires/2014/le-palmares-2014-des-salaires-des-patrons-922673
bonne lecture,
Nous vous encourageons à nous suivre sur LinkedIn https://www.linkedin.com/company-beta/3294704 et à déposer votre candidature CV + LM sur notre site www.extend-consulting.com.